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Manifestation anti-ours Jusqu'à 4 mois de prison avec sursis requis

Le procureur a requis jeudi jusqu'à quatre mois de prison avec sursis à l'encontre de dix éleveurs jugés par le tribunal correctionnel de Saint-Gaudens (Haute-Garonne) pour des dégradations lors d'une manifestation contre la réintroduction de l'ours.

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Le procureur Dominique Alzeari a requis quatre mois de prison avec sursis et 80 euros d'amende contre un éleveur accusé d'avoir agressé une personne, trois mois de sursis contre cinq autres éleveurs, dont trois d'une même famille, ainsi que deux mois prison avec sursis et des travaux d'intérêt général pour un autre prévenu. Il a réclamé pour trois autres agriculteurs l'éxecution d'un stage citoyen et a demandé pour l'ensemble des prévenus l'interdiction de manifester dans des lieux à définir par le tribunal. "Il y avait préméditation, les dérapages sont importants (...) Je déplore votre comportement depuis le début de l'enquête. Les actes sont reconnus et les violences sont évidentes", a déclaré le procureur, pour qui "le contexte ours existe mais ne doit pas intervenir dans ce jugement".

Six cents personnes, selon les forces de l'ordre, 1.000 selon les organisateurs, se sont rassemblées avant le début du procès à Saint-Gaudens en signe de soutien envers ces neuf hommes et une femme, qui étaient jugés pour "dégradations de biens publics" le 1er avril sur la mairie et l'école d'Arbas (Haute-Garonne). Deux d'entre eux sont également poursuivis pour "dégradations de biens privés" et cinq autres pour "agression sur une personne" lors de cette manifestation à Arbas, une des communes volontaires pour accueillir les cinq ours slovènes.

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